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Jour 3 : Tout va bien.


Jour 3 : pluridisciplinarité.

La journée du 18 mars s'ouvre avec le cycle "Écritures du contemporain" : rencontre animée par Sandrine Le Pors autour de l'auteur Frédéric Vossier. L'occasion pour les festivaliers de faire une pause, de quitter les salles pour rencontrer la figure de l'auteur. Discussion autour de ses œuvres, de sa vision des écritures et de son rôle "d'auteur-adaptateur" . Un échange généreux , où public et auteur se sont réunis autour de la question de l'écriture et de la réception du lecteur-spectateur.


Après la Matinale, les Chuchoteurs se sont emparés de la cafétéria avec le texte (toujours murmuré) de Patrick Kermann, La mastication des morts. Le public endormi, s'est ensuite réveillé (difficilement ?) pour découvrir la nouvelle création de la compagnie Le Petit Bonhomme de Chemin, Qui rira verra, texte de Nathalie Papin. Avec une scénographie géométrique, les acteurs évoluent à la recherche de ce temps où ils pouvaient encore rire, où ils pouvaient encore rêver de ce monde parfait, et où le danger de la figure de l'adulte n'était pas aussi pressante... Pendant ce temps, dans une autre salle, se jouait Le temps d'un tambour, de la compagnie Cent1MOT(S). A partir de la question du langage, la compagnie s'interroge sur les différents moyens de communication, et plus précisément en se concentrant autour de la figure d'un enfant handicapé. Un train qui tombe en panne, des rencontres, une remise en marche, et que reste-t-il ?


Vient ensuite le moment du premier Bocal des festivals. Tu comprendras quand tu seras grand, thème emparé par un texte jeune public écrit et imaginé par Margaux Darloy. Léon le puceron, a été lu pour la première fois devant un public, l'occasion pour l'équipe de débattre et de recevoir divers retours sur l'imaginaire de la pièce.


La journée se clôture à la Ruche avec le spectacle Chercher la femme, de la compagnie Les Occiputs. Une recherche de la féminité explorée par quatre danseurs/comédiens/chanteurs qui ne cessent d'aller à la rencontre de leur public. De cette forme légère, le public s'interroge sur les questions d'une société ancrée dans la sur-représentation de l'idéal féminin, l'idéalisation de la figure masculine, et le lien intime existant entre ces deux idées.


Alors terminer cette journée pluridisciplinaire par une soirée Scène Ouverte, semblait être la meilleure idée. Les talents se sont enchaînés au micro de Scena Incognita, le public était au rendez-vous et finalement, c'est peut-être ça aussi le festival : se retrouver, tous, autour d'un seul et unique micro, de sorte à ce que nos voix deviennent l'unique entendue.






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