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Les festivals investissent l'Hôtel de Guînes !


Jour 4 : performances.

Ce matin c'était le grand déménagement : pendant tout le week-end l'Hôtel de Guînes servira de plateau de jeu pour les différentes compagnies programmées sous le regard de la performance. La cour reçoit peu à peu les festivaliers pour une nouvelle Matinale avant de débuter cette journée par une proposition performative d'Aurore Heidelberger, Feumâles.

Une réflexion sur les notions de genre et sur la figure du danseur masculin, orchestrée par deux guides conférenciers qui invitent les spectateurs à déambuler à l'intérieur du bâtiment. Fantasmes, clichés, images, quel(s) impact(s) sur nos vies, notre société ? Que véhiculent-ils et jusqu'où sont-ils révélateurs de notre monde environnant ?


Dans ce même temps, l'exposition Starter 2 proposée par les étudiants de l'université Charles-de-Gaulle Lille 3, s'ouvre au public dans les écuries de l'Hôtel de Guînes. Conçue comme une exposition collective, chaque œuvre est présentée par les étudiants eux-mêmes afin d'éclairer leurs recherches et leurs propos artistiques.


En début d'après-midi est joué le spectacle Die Verwandlung, forme courte de dix minutes et d'après La métamorphose de Kafka. L'interprète recouvert par des couvertures de survie, se transforme, se construit tantôt comme une bête sauvage, tantôt comme une chimère. Le rêve et le cauchemar se côtoient, s'apprivoisent et fusionnent donnant ainsi la sensation d'un temps suspendu, d'une courte pause dans ce festival déjà bien entamé.


Dans un autre registre, la compagnie Vadé propose pour la première fois son spectacle Bestiaire musical. Six artistes réunis autour de la musique, des personnalités décalées pleine de vie, autant d'ingrédients nécessaires à la création de ce qui pourrait être qualifié de cabaret. Un moment de détente, de joie, de rire, qui fait du bien.


Ce n'est qu'à 20h que le public est convié à revenir au QG des festivals : la maison de l'étudiant. Scena Incognita propose Nizar Clown Clandestin de Valentin Maerte. Un spectacle sans parole, soutenu par l'association Trèfle, racontant l'histoire de Nizar quittant Damas pour rejoindre Paris. Entre humour, poésie et engagement, ce spectacle semble avoir charmé les spectateurs qui n'ont cessé d'interagir avec le personnage.


Après une telle journée, il était temps de retrouver la fameuse soirée Karaoké du festival ! La cafétéria fut investie très vite par les festivaliers qui, certes fatigués, sont parvenus à puiser dans leurs ressources pour chanter, danser, et partager.


Un week-end de festival n'est jamais un week-end très reposant, mais une chose est sûre, l'envie de découvrir et de rencontrer les proposions et compagnies est toujours aussi présente.

Nous sommes à la moitié du festival, beaucoup de compagnies sont déjà parties, d'autres arrivent, mais les sourires sont là et ce n'est pas demain que cela s'arrêtera !


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